Pourquoi ? mais pourquoi un blog ?

Carrefour est pour, Auchan méchant, Leclerc persévère... Tantôt jolies, tantôt aigries, les caissières de votre hypermarché favori vous inspirent de la pitié, du mépris, de l'indifférence? Vous vous demandez si les "bip!" de la journée résonnent dans leur tête la nuit? Vous vous en foutez? Vous voulez en savoir plus? Sont-elles payées à ne rien faire? Que font-elles lorsqu'elles ne font rien? et Pourquoi une des roues du charriot dit "f*ck!" aux trois autres?
Que vous a-t-on caché sur ce que vous savez déjà? Sur vos habitudes? Etes-vous un vrai client?
Vous pensez tout connaitre sur l'univers extraordinaire du scanner aux multiples rayons lasers? Vous faites très bien la différence entre une batavia et une scarole? Alors faites chauffer la carte bleue, feuilletez votre chéquier pour vous assurez qu'il vous en reste quelques-uns, détachez votre caddie de celui qui le précède, et préparez vous à déchanter comme jamais vous n'avez chanté! Avec vos yeux, vos oreilles et le bout de vos doigts ! Passez donc du côté obscure de la caisse, où rêve et réalité vivent en harmonie comme le salade-tomate-oignon d'un sandwich kebab...
Parce qu'Internet le vaut bien et que le monde part en vrille, un ex-caissier aux chromosomes XY vous fait découvrir ses chroniques complètement à l'ouest!
Suivez le guide!

Anecdote inutile n°1: Je n'ai qu'une philosophie...


Un jour, parmi tant d'autres, se pointent à ma caisse -10 une femme et son petit garçon. Jusque là rien d'anormal, si ce n'est que l'enfant semblait relativement éveillé pour son âge. Il avait l'air d'avoir 6 à 8 ans bien tassés et déjà fusait dans son esprit un soucis de la cohérence et des choses bien faites. Dans les bras de sa maman, une baguette de pain à 35 centimes d'euros dans son emballage plastique breveté, et quelques articles inattendus trouvés ça et là sur le trajet menant au rayon boulangerie (Boule-Pâte pour les intimes). S'approche alors de nos deux amis un monsieur d'une cinquantaine d'années, probablement un ami de la famille, qui entame alors avec la mère une conversation à tendance pseudo-politique. Il a l'air de s'y connaitre, il maîtrise. Il se lance alors dans de grandes envolées lyriques faites de grandes phrases du genre "De toute façon que ce soit Chirac ou un autre..." ou encore "C'est toujours mieux que de se casser un bras...". Jusque là, pas de problème, il ne fait que s'aventurer là où la moyenne des "philosophes de PMU" puisent leur inspiration. Puis, dans un élan de génie lui vient LA phrase! Celle par qui le drame est arrivé! Celle par qui le drame subsiste probablement encore... "De toute façon, comme dirait l'autre, Raffarin tête de chien, Chirac tête de...... euh.... tête de lard...". D'un air désespéré, le gamin, qui a suivi cette conversation 5 étoiles avec la plus grande attention, se met à tirer sur la veste de sa mère, tentant d'attirer son regard. Une fois que celle-ci a baissé la tête, il lui fait part de la supercherie... En effet, il n'a pas échappé à l'enfant que le monsieur, qui a tenté une approche par le nord afin de pénétrer dans le monde très fermé de la satire politique musicale, a complètement raté son coup en cherchant une rime qu'il ne trouva jamais... "Maman, Maman, ça rime pas !!!", lança donc le petit. Triste réalité pour notre philosophe, qui feint ne pas avoir entendu la judicieuse intervention du gamin. Après un moment de gêne, le quinquagénaire poursuit sa conversation... Il ne sera plus jamais le même homme...


Vous consommez, Nous encaissons.

CLienT SUivAnT !

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